Pourrais-je dire que quelque chose m’inspire plus que la pluie ? La saison de l’hivernage au Mali est de loin ma période préférée de l’année.
Je passe ma vie à écrire. Pas seulement pour mon site polyga.me, mais pour tous mes projets parallèles, mon métier, etc. Mais cet instant où la pluie frappe le sol, la terre rouge du Mali, laissant s’échapper cette odeur incomparable qui se diffuse au moment des averses, touche mon cœur comme jamais.
Certains lecteurs haineux, dont on se demande même finalement pourquoi ils s’entêtent à lire mon blog, ne voient en moi qu’un mâle bestial qui ne veut que femme. Pourtant, dans ma poitrine se trouve bel et bien la matrice d’un homme sensible.
Cette pluie m’émeut au plus au point, il m’arrive même de verser une larme lorsque les premières gouttes tombent du ciel pour signer la fin de l’été. Au Sahel, contrairement à l’Europe qui ne se rend plus compte de la valeur des choses primordiales, on donne une grande importance à ces moments.
C’est aussi en ces instants qu’on se retrouve autour d’une tasse de thé, qu’on apprécie son café le matin, prêt à attaquer la journée. L’Afrique s’en trouve encore plus belle.